La sensibilisation des jeunes au dopage en france
Au cours de cette vidéo, plusieurs sportifs professionnels interviennent devant des jeunes passionnés par le sport, qui souhaiteraient en faire leur futur métier. En partageant leurs expériences ces sportifs confirmés font la différence entre le monde amateur et celui professionnel. Ils expliquent également qu'il est nécessaire que la pratique sportive saine règne dans les esprits de tous. Comme l'explique l'un d'entre eux par son expérience personnelle, le sport peut aller jusqu'à sauver une vie lorsqu'un individu était voué à vivre dans la misère ou la délinquance par exemple.
Outre ces interventions, de nombreux programmes ont été mis en place par le AMA (wada) par exemple. Les jeunes ont la possibilité de répondre à des Quizz pour tester leurs connaissances sur le dopage. Si leurs résultats sont bons, ils reçoivent une récompense, ce qui peut les motiver à se renseigner d'avantage sur le sujet.
Or, les produits dopants sont facilement accessible sur internet.Mathieu, 24 ans (son prénom a été modifié) à 16 ans a acheté de la protéine de vache et des suppléments créatiniques pour 150 euros. Il assure que "ce n'est pas compliqué : tu tapes 'fitness' ou quelque chose de plus précis sur Google et tu trouves facilement une offre de produits assez dingue. Entre joueurs, on se refile des noms de site, on commande en groupe même parfois parce que ça revient moins cher. Ensuite il faut prendre la carte bleue des parents ou plus courant celle d'un copain majeur, et c'est dans la poche. " A 24 ans, il souffre aujourd'hui d'une double hernie discale
Outre ces interventions, de nombreux programmes ont été mis en place par le AMA (wada) par exemple. Les jeunes ont la possibilité de répondre à des Quizz pour tester leurs connaissances sur le dopage. Si leurs résultats sont bons, ils reçoivent une récompense, ce qui peut les motiver à se renseigner d'avantage sur le sujet.
Or, les produits dopants sont facilement accessible sur internet.Mathieu, 24 ans (son prénom a été modifié) à 16 ans a acheté de la protéine de vache et des suppléments créatiniques pour 150 euros. Il assure que "ce n'est pas compliqué : tu tapes 'fitness' ou quelque chose de plus précis sur Google et tu trouves facilement une offre de produits assez dingue. Entre joueurs, on se refile des noms de site, on commande en groupe même parfois parce que ça revient moins cher. Ensuite il faut prendre la carte bleue des parents ou plus courant celle d'un copain majeur, et c'est dans la poche. " A 24 ans, il souffre aujourd'hui d'une double hernie discale
Nous avons questionné plusieurs sportifs de bon niveau en leur demandant leurs avis sur le problème du dopage dans le sport. Parmi ces personnes interrogées, la plupart ont un avis partagé concernant le dopage voir même jusqu'à trouver ça scandaleux. La prise de ces produits est fréquemment peu présente dans leurs mondes sportifs et n'ont jamais songé à en prendre car ils sont très conscients des risques. D'après nos témoins ce qui pousserait les sportifs à utiliser des produits dopants est la professionnalisation du sport de façon générale et les enjeux économiques associés font que les sportifs de haut niveau d'aujourd'hui, dès leur plus jeune age, doivent se concentrer uniquement sur le sport, sinon d'autres leur passeront devant. Très peu de sportif de haut niveau ont donc une formation scolaire ou Universitaire en parallèle. La carrière sportif étant d'une durée limité (35 ans au maximum) les sportifs de haut niveau doivent amasser beaucoup en très peu de temps ne sachant pas ce que l'avenir leur préserve. De plus ils subissent une très grande pression de leurs entraîneurs. Par majorité ils ont répondu que la moyenne d'age des sportif concernés était entre 20 et 30 ans. L'un d'entre eux nous à déclaré que la ventoline pourrait remplacer les produits dopants car elle est considérée comme un produit dopant, hors elle est faite pour les asthmatiques, elle devrait être supprimé de la liste des produits dopants, bien quelle puisse permettre un meilleur résultats sportifs. D'après l'une des personnes que nous avons interrogée, pour faire face à ce problème il faudrait renforcer la formation scolaire en parallèle de la formation sportive, afin de donner une porte de sortie aux sportifs de haut niveau en sortie de carrière. Une autre personne propose de sensibiliser d'avantage les sportifs aux dangers du dopage par des meetings annuels par exemple ou encore de renforcer les contrôles au niveau international et surtout d'améliorer leur efficacité.
sensibilisation des jeunes en chine
Comme nous avons pu voir la présence du dopage en Chine est négociable. Or mis à part, une traduction en chinois des brochures contre le dopage sur le site de l'AMA nous avons trouvé aucun forum ou de site de préventions contre cet acte illégal.
Une possibilite de legalisation et de tolerance du dopage?
Nous avons bien vu que tous les pays ne sensibilisent pas leurs jeunes sportifs avec la même fréquence, ni de la même manière. De plus, nous avons aussi vu que certains pays, comme la Chine en particulier, ne montre aucune trace de sensibilisation face à ce sujet. Nous pouvons donc nous demander si cette lutte contre le dopage est réellement utile si les pays ne sont pas tous prêts à lutter véritablement contre ce problème. Très peu de contrôles anti-dopage se révèlent positifs (1,2 % de 243, 193 tests en 2011, ce qui signifie qu'1 % a donné lieu à un controle positif) et sur 445 cas de cannabis rapportés en 2011, 8% des contrôles positifs étaient pour un usage festif.
D'après Floyd Landis (cycliste américain vainqueur du Tour de France en 2006) ces contrôles anti-dopage "ne servent à rien sinon à gaspiller de l'argent et du temps". En effet, un contrôle anti-dopage coûte 568 euros (dont 127 euros sont dédiés au contrôle lui-même et 441 euros à l'analyse). Sachant que la France a fait environ 10500 tests en 2008, ce qui revient à environ 6 millions d'euros de dépense pour cette lutte, certaines personnes pensent qu'il serait préférable de prendre en compte le dopage dans les performances des sportifs, de mieux l'encadrer et d'assurer ainsi la santé des consommateurs. De plus, certains scientifiques sont pour la légalisation du dopage car ils pensent que cela permettrait de mettre tous les sportifs sur un pied d'égalité. De plus, les athlètes ne sont pas entièrement responsables de leurs actes illégaux car ils subissent beaucoup de pression de la part du public, de leurs entraineurs mais aussi de leurs proches. En effet, Ian Steedman (professeur d'université à Manchester) reconnait que "nous poussons les athlètes à aller toujours plus loin, à faire toujours mieux. Cette culture du dépassement de soi encourage les sportifs à consommer des substances illicites afin d'atteindre des sommets".
Francesco Moser (cycliste italien, multiple champion de monde dans les années 70) explique qu'il est convaincu "qu'on n'arrêtera pas le dopage. Les contrôles sont tellement en retard par rapport à la réalité du dopage que c'est trop tard pour inverser la tendance. Puisqu'on ne peut pas l'arrêter, il faut alors le prendre en compte, faire avec, d'une manière rationnelle. Il faut l'encadrer et s'assurer que les gens ne se font pas de mal à eux-mêmes". En effet, les contrôles anti-dopage sont trop en retard sur la science du dopage. Le cycliste Lans Armstrong n'a jamais échoué à un test. Ceci est dû au fait que le dopage par voie sanguine, ou encore l'utilisation d'hormones de croissance, est quasiment indétectable étant donné qu'il simule les processus physiologiques normaux du corps humain.
D'après Floyd Landis (cycliste américain vainqueur du Tour de France en 2006) ces contrôles anti-dopage "ne servent à rien sinon à gaspiller de l'argent et du temps". En effet, un contrôle anti-dopage coûte 568 euros (dont 127 euros sont dédiés au contrôle lui-même et 441 euros à l'analyse). Sachant que la France a fait environ 10500 tests en 2008, ce qui revient à environ 6 millions d'euros de dépense pour cette lutte, certaines personnes pensent qu'il serait préférable de prendre en compte le dopage dans les performances des sportifs, de mieux l'encadrer et d'assurer ainsi la santé des consommateurs. De plus, certains scientifiques sont pour la légalisation du dopage car ils pensent que cela permettrait de mettre tous les sportifs sur un pied d'égalité. De plus, les athlètes ne sont pas entièrement responsables de leurs actes illégaux car ils subissent beaucoup de pression de la part du public, de leurs entraineurs mais aussi de leurs proches. En effet, Ian Steedman (professeur d'université à Manchester) reconnait que "nous poussons les athlètes à aller toujours plus loin, à faire toujours mieux. Cette culture du dépassement de soi encourage les sportifs à consommer des substances illicites afin d'atteindre des sommets".
Francesco Moser (cycliste italien, multiple champion de monde dans les années 70) explique qu'il est convaincu "qu'on n'arrêtera pas le dopage. Les contrôles sont tellement en retard par rapport à la réalité du dopage que c'est trop tard pour inverser la tendance. Puisqu'on ne peut pas l'arrêter, il faut alors le prendre en compte, faire avec, d'une manière rationnelle. Il faut l'encadrer et s'assurer que les gens ne se font pas de mal à eux-mêmes". En effet, les contrôles anti-dopage sont trop en retard sur la science du dopage. Le cycliste Lans Armstrong n'a jamais échoué à un test. Ceci est dû au fait que le dopage par voie sanguine, ou encore l'utilisation d'hormones de croissance, est quasiment indétectable étant donné qu'il simule les processus physiologiques normaux du corps humain.
En novembre 2011, Yannick Noah créa d'ailleurs une vive polémique en accusant le sport espagnol de vivre du dopage et en demandant "de l'accepter". Ses propos publiés dans le journal Le Monde provoquèrent un scandale, non seulement en France mais aussi en Espagne : « Comment une nation peut-elle du jour au lendemain dominer le sport à ce point ? (…) Aujourd'hui, le sport, c'est un peu comme Astérix aux Jeux olympiques : si tu n'as pas la potion magique, c'est difficile de gagner. Et là, on a l'impression que, comme Obélix, ils (les Espagnols) sont tombés dans la marmite. Les veinards. ». La personnalité préférée des Français achève ensuite sa chronique en réclamant tout simplement la légalisation du dopage : « La meilleure attitude à adopter est d'accepter le dopage. Et tout le monde aura la potion magique…» Or, ayant un jeune fils, sous le maillot des Bleus battus par les Espagnols, il fut qualifié de "pauvre jaloux" par le ministre ibérique des Sports, José Luis Saez et par d'autres sportifs espagnols et français. En revanche, d'autres ont dit que "Noah avait franchi le mur du silence". Le Dr Jean-Pierre de Mondenard, spécialiste ès dopages, nous confirme qu'"on ne peut pas lui donner tort sur ce point-là, car la suspicion autour des sportifs espagnols est totale. Aujourd'hui, les contrôles anti-dopage sont incapables de prouver qui triche ou pas. La plupart sont faits pendant les compétitions, et sont donc prévisibles pour les athlètes, alors que seuls ceux effectués de manière inopinée, pendant la préparation, sont efficaces. Et surtout, l'histoire montre qu'à chaque fois qu'un pays domine le sport il y a du dopage derrière." C'est ce que nous avons vu au cours de notre étude avec l'URSS, la RDA ou encore la Chine…De plus, dans le journal L'Équipe, les propos du directeur de l'Agence mondiale antidopage, David Howman - "on a créé une industrie de l'anti-dopage qui ronronne. (…) 36 cas positifs à l'EPO sur 258 267 contrôles en 2010, c'est ridicule" -, démontrent bien que "les tricheurs ont dû reprendre un coup d'avance sur les contrôleurs."