Nous avons bien vu que le dopage etait controle AUPARAVANT par les etats, mais par qui est- il controle aujourd'hui?
Le dopage aujourd'hui est présent partout. Chaque sport, ou presque, est concerné et les techniques de dopage sont de plus en plus sophistiquées. Les athlètes y ont de plus en plus recours car les chances qu'ils soient contrôlés positifs sont infimes. Cela est dû au fait que dans la plupart des sports, les dates de contrôle de dopage sont données à l'avance, ce qui rend donc cet acte très facile à dissimuler. De plus, les récompenses lors des victoires sont de plus en plus luxueuses. Le dopage peut amener des changements morphologiques par la prise d'hormone de croissance, une amélioration de l'endurance avec une augmentation de l'oxygène dans le sang par la prise du salbutamol (un produit contre l'asthme), une augmentation de la force musculaire par la prise d'anabolisants ou de créatine. D'autres produits permettent même d'améliorer la concentration, de lutter contre la douleur lors de l'effort, de perdre du poids ou de masquer d'autres molécules. A partir des années 60, les autorités ont mis en place une politique de lutte contre le dopage afin de combattre l'iniquité entre les sportifs et protéger leur santé. En effet, il existe plusieurs effets secondaires qui rendent l'absorption de ces produits très dangereuse. Certains produits peuvent provoquer de l'agressivité, de l'accoutumance, de la dépendance, des troubles cardiaques graves, des cancers, des troubles sexuels et respiratoires, mais aussi de la déshydratation, de la dépression, de la fatigue etc. L'agence mondiale anti-dopage AMA (ou WADA - World Anti-Doping Agency) créée en 1999 définit les règles et pratique une lutte importante contre le dopage. Elle diffuse et met à jour la liste des produits interdits. Or, tous les sports ne sont pas contrôlés de la même manière et avec la même fréquence, ce qui rend les statistiques très difficiles à élaborer. De plus, la raison pour laquelle le dopage est présent n'est pas la même dans chaque pays. Elle peut dépendre du régime politique ou encore de sa place économique.
L'omnipresence du dopage dans les differents sports
Grâce aux médias et à la presse, nous sommes tous au courant que le dopage est aujourd'hui très présent dans le monde sportif. Mais quels sont les sports les plus touchés par le dopage et sous quels critères ces statistiques sont-elles évaluées?
Commentaire TOP8 des sports où le dopage est le plus présent en comparaison avec le nombre de tests faits par sport :
Classement :
1. Rugby,
2. Football,
3. Athlétisme,
4. Triathlon,
5. Basket-ball,
6. Cyclisme,
7. Handball,
8. Natation.
Si on enlève le cannabis, qui est un dopage indirect, le rugby reste en tête. Classement : 1. Rugby, 2. Athlétisme, 3. Triathlon, 4 Cyclisme, 5. Natation, 6. Football, 7. Basket-ball, 8. Handball.
Nous pouvons remarquer que ce classement se base pas sur le nombre de tests faits pour chaque sport.On a donc rendu proportionnel les nombres de tests fait avec les résultats de ceux beaucoup contrôlé et de ceux pas beaucoup contrôlé. En effet, ici on a imaginé que le cyclisme à le même nombre de tests fait que le rugby. Les 4 premières places de ce classement sont composées de sport qui sont contrôlés aux alentours d'une ou deux fois par an. Nous savons donc, grâce au classement, que lorsque ces domaines sont contrôlés, il y a beaucoup de tests positifs. Ceci nous fait remarquer que tous les sports ne sont pas contrôlés avec la même fréquence. Le tennis, par exemple, est un sport dans lequel le dopage est très présent mais il n'est pas dans ce classement car les tests ne sont pas effectués à la même fréquence. Ce classement est donc pas basé sur le nombre de tests faits.
Si l'on prend un classement des sports où le dopage est le plus présent en prenant en compte le nombre de tests faits nous pouvons remarquer que le classement est différent :
1 – Le cyclisme
2 – L’athlétisme
3 – La NBA
4 – La NFL (football américain)
5 – Le tennis
6 – Le rugby
7 – La natation
8 – L’haltérophilie
9 – Le football
10 – Le handball
Nous pouvons remarquer que lorsque le niveau de présence du dopage est basé sur le nombre de tests effectués, le classement est différent. En effet, le rugby prend la 6ème place et non plus la première. Nous avons l'intégration de la NFL à la 4ème place ainsi que de l'haltérophilie à la 8ème place. Ces deux sports prennent une place très importante dans le monde du dopage car ils nécéssitent une musculature surdéveloppée, qui encourage parfois l'utilisation de produits dopants.
Commentaire TOP8 des sports où le dopage est le plus présent en comparaison avec le nombre de tests faits par sport :
Classement :
1. Rugby,
2. Football,
3. Athlétisme,
4. Triathlon,
5. Basket-ball,
6. Cyclisme,
7. Handball,
8. Natation.
Si on enlève le cannabis, qui est un dopage indirect, le rugby reste en tête. Classement : 1. Rugby, 2. Athlétisme, 3. Triathlon, 4 Cyclisme, 5. Natation, 6. Football, 7. Basket-ball, 8. Handball.
Nous pouvons remarquer que ce classement se base pas sur le nombre de tests faits pour chaque sport.On a donc rendu proportionnel les nombres de tests fait avec les résultats de ceux beaucoup contrôlé et de ceux pas beaucoup contrôlé. En effet, ici on a imaginé que le cyclisme à le même nombre de tests fait que le rugby. Les 4 premières places de ce classement sont composées de sport qui sont contrôlés aux alentours d'une ou deux fois par an. Nous savons donc, grâce au classement, que lorsque ces domaines sont contrôlés, il y a beaucoup de tests positifs. Ceci nous fait remarquer que tous les sports ne sont pas contrôlés avec la même fréquence. Le tennis, par exemple, est un sport dans lequel le dopage est très présent mais il n'est pas dans ce classement car les tests ne sont pas effectués à la même fréquence. Ce classement est donc pas basé sur le nombre de tests faits.
Si l'on prend un classement des sports où le dopage est le plus présent en prenant en compte le nombre de tests faits nous pouvons remarquer que le classement est différent :
1 – Le cyclisme
2 – L’athlétisme
3 – La NBA
4 – La NFL (football américain)
5 – Le tennis
6 – Le rugby
7 – La natation
8 – L’haltérophilie
9 – Le football
10 – Le handball
Nous pouvons remarquer que lorsque le niveau de présence du dopage est basé sur le nombre de tests effectués, le classement est différent. En effet, le rugby prend la 6ème place et non plus la première. Nous avons l'intégration de la NFL à la 4ème place ainsi que de l'haltérophilie à la 8ème place. Ces deux sports prennent une place très importante dans le monde du dopage car ils nécéssitent une musculature surdéveloppée, qui encourage parfois l'utilisation de produits dopants.
D'après des personnes interrogées en France, nous pouvons remarquer un autre classement où le cyclisme est premier, puis l'athlétisme, puis le football, le culturisme, le tennis, la natation et la boxe. Ce classement se rapproche de celui effectué en prenant compte des nombres de tests faits.
Zoom sur un sport : l'athlétisme Commentaire tableau de performances :
Le tableau ci-contre rassemble les 24 athlètes les plus rapides de l'histoire du 100m (athlétisme) de 1988 à 2012, toutes compétitions confondues, allant du temps de 9s58 à 9s87. Nous voyons en rouge ceux qui ont été testés positifs à un produit dopant au moins une fois dans leur carrière ou qui ont avoué en avoir utilisé ; en orange ceux qui ont été accusés, et en vert les coureurs n'ont jamais été contrôlés positifs ni accusés de dopage avec des éléments tangibles.
On peut alors constater qu'entre la première performance, et la seconde performance contrôlée négative au test de dopage, il y a 20 dixièmes de différence, ce qui est relativement important. Ceci met en avant le niveau de Usain Bolt qui va 20 dixième plus vite que le deuxième, Nesta Carter.
On peut remarquer que sur les 24 athlètes, presque plus de la moitié sont contrôlés positifs (dont deux soupçonnés).
-Deux sprinteurs soupçonnés
-12 contrôlés positifs
-10 contrôlés négatifs
Nationalités :
En majorité les athlètes contrôlés positifs sont Jamaicains et Américains, ce qui n'est pas étonnant car ce sont les deux pays qui dominent le monde athlétique du 100m sprint.
Des 12 contrôlés positifs au test de dopage, seulement 4 ont été contrôlés positifs au 20ème siècle et les 8 autres au 21ème.
Des 10 contrôlés négatifs, 5 ont été contrôlés négatifs au 2Oème siècle et 5 au 21ème.
Donc, d'après ce tableau, on peut constater que de 1988 à 2012 le dopage a été omniprésent.
Le tableau ci-contre rassemble les 24 athlètes les plus rapides de l'histoire du 100m (athlétisme) de 1988 à 2012, toutes compétitions confondues, allant du temps de 9s58 à 9s87. Nous voyons en rouge ceux qui ont été testés positifs à un produit dopant au moins une fois dans leur carrière ou qui ont avoué en avoir utilisé ; en orange ceux qui ont été accusés, et en vert les coureurs n'ont jamais été contrôlés positifs ni accusés de dopage avec des éléments tangibles.
On peut alors constater qu'entre la première performance, et la seconde performance contrôlée négative au test de dopage, il y a 20 dixièmes de différence, ce qui est relativement important. Ceci met en avant le niveau de Usain Bolt qui va 20 dixième plus vite que le deuxième, Nesta Carter.
On peut remarquer que sur les 24 athlètes, presque plus de la moitié sont contrôlés positifs (dont deux soupçonnés).
-Deux sprinteurs soupçonnés
-12 contrôlés positifs
-10 contrôlés négatifs
Nationalités :
En majorité les athlètes contrôlés positifs sont Jamaicains et Américains, ce qui n'est pas étonnant car ce sont les deux pays qui dominent le monde athlétique du 100m sprint.
Des 12 contrôlés positifs au test de dopage, seulement 4 ont été contrôlés positifs au 20ème siècle et les 8 autres au 21ème.
Des 10 contrôlés négatifs, 5 ont été contrôlés négatifs au 2Oème siècle et 5 au 21ème.
Donc, d'après ce tableau, on peut constater que de 1988 à 2012 le dopage a été omniprésent.
Ce que le dopage represente aujourd'hui pour les Etats
Nous avons vu qu'auparavant le dopage était un moyen de montrer son pouvoir sur un terrain autre que celui des champs de bataille. Or représente-il toujours la même chose aujourd'hui?
La Chine, qui était devenue alliée de la superpuissance URSS pendant la guerre froide, n'accepta plus de se faire exploiter par les pays capitalistes et développa des idées "anti-américaines". Après la guerre froide, les JO devinrent ainsi le nouveau champ de bataille des pays communistes contre les pays capitalistes. Or, aujourd'hui, la Russie ne fait plus trop concurrence aux Etats-Unis dans le domaine sportif, ce qui fait de la Chine le seul pays rival face à cette superpuissance. "Pour les Chinois, une médaille olympique signifie quelque chose politiquement", confiait récemment Wei Jizhong, membre du conseil olympique asiatique. Des années 90 jusqu'au début des années 2000, les chinois eurent 40 accusations de dopage qui se sont avérées positives. La Chine utilise donc aujourd'hui le dopage afin de montrer sa supériorité culturelle et politique dans le but de montrer au monde entier, mais en particulier aux Etats-Unis, sa puissance. Lors des JO de Pékin en 2008, la Chine fit la promesse d'améliorer le respect des droits de l'homme. Or, il semble qu'au jour d'aujourd'hui cette promesse n'ait pas été tenue et les moyens d'entrainement inhumains ne cessent d'augmenter. En effet, dès l'âge de 6 ans, les sportifs chinois endurent 6 heures d'entrainement par jour, dans des conditions très pénibles la plupart du temps. En revanche, la multiplication des victoires crée une certaine méfiance et des polémiques du côté des adversaires à chaque nouvelle édition des JO. A Londres par exemple, Ye Shiwen ,16 ans, nouvelle championne olympique du 400m quatre nages a pulvérisé l'ancien record du monde avec un temps de 4'28"43. Or, ce temps lui aurait déjà permis de briller sur la même distance mais face à des athlètes masculins. En effet, elle a nagé son dernier 100 mètres plus vite que le nageur Ryan Lochte, lui aussi champion olympique du 400m quatre nages. Cette course a donc engendré de nombreuses polémiques même si elle n'a jamais été contrôlée positive aux tests de dopage. Etre vainqueur dans le domaine sportif est donc l'un des moyens que la Chine a trouvés pour être à la hauteur de la superpuissance américaine sur un terrain amical. Les chinois sont donc capables de tout pour montrer leur puissance, y compris d'administrer des produits illicites à leurs athlètes pour améliorer leurs performances.
La Jamaïque est peut-être l'un des seuls pays où, lorsqu'on pense à cet Etat, on ne pense pas à son régime politique ni à sa place économique mais à sa place sportive, notamment grâce à l'athlète Usain Bolt. Ce pays est centralisé autour de la pauvreté et de la violence mais ce n'est pas la façon dont la Jamaïque veut être perçue aux yeux du monde. La Jamaique veut qu'on voit Usain Bolt. En effet, lorsque Bolt et ses coéquipiers courent sur le terrain, le monde voit une autre Jamaique : une Jamaique détendue, joviale et confiante. Les athlètes sont charismatiques, et la piste est, en quelque sorte, leur scène, comme lors d'un spectacle. Toutefois, ces athlètes ne sont que des acteurs car au-delà des apparences et des taquineries, dans leur pays, la lutte pour une vie meilleure est incessante.
L'économie du sprint, elle, est en plein essor. Au championnat du monde de Moscou, plus de 7 millions de dollars ont été distribués. Une médaille d'or individuelle garantit 60, 000$ et une dernière place garantit quand même 4,000$, ce qui est une somme significative pour la Jamaique. Ces avantages financiers poussent de plus en plus de jamaïcains faire carrière dans le domaine sportif. En effet, les athlètes sont des célébrités mais deviennent aussi des modèles et des idoles pour les jeunes comme pour les plus âgés. Certains jamaïcains croient au fait que Bolt peut amener un changement dans la direction du pays.
Bolt, dans une interview, dit d'ailleurs à des journalistes : "I was made to inspire people and to run , and I was given a gift and that's what I do" ; "J'étais fait pour inspirer et pour courir, et on m'a donné un don et c'est ce que je fais" . On peut voir ici la rencontre entre l'inspiration et l'espoir, ce qui résume tout à fait ce que représente le sport pour la Jamaique.
Or, cette vision des choses a aussi un impact négatif sur la population car celle-ci est amenée à croire que la seule façon de sortir de la misère est de faire du sport et elle fera tout pour y exceller, même si pour cela il faut utiliser des produits dopants. Certaines familles, ou même des entraineurs, voulant faire fortune en créant le prochain Usain Bolt, vont forcer de jeunes athlètes à s'administrer des produits dopants.
Les athlètes professionnels Jamaïcains subissent aussi une grande pression. Ils doivent absolument réussir et rendre leur pays fier car toute la population les soutient et croit en eux. Une telle pression peut aussi amener ces athlètes à utiliser des produits illégaux. En effet, en 2013, sept sportifs jamaicains ont été testés positifs, dont Asafa Powell, l'ancien détenteur du record du monde du 100 m et Veronica Campbell-Brown double championne olympique du 200m en 2004 et 2008. Les athlètes ont même été menacés de ne pas participer aux Jeux Olympiques de Rio en 2016 si les prochains contrôles de dopage s'avéraient positifs. Le 12 novembre, Paul Wright, un haut responsable jamaicain de la lutte anti-dopage a même émis des doutes sur la sincerité des efforts de son pays dans le secteur athlétique en disant que les cas de sportifs contrôlés positifs aux tests n'étaient que "la partie émergée de l'iceberg". En revanche, l'AMA (l'agence mondiale anti-dopage) s'est rendue en Jamaïque pour améliorer les programmes de sensibilisation des jeunes face au dopage et mettre en place des contrôles anti-dopage.
L'économie du sprint, elle, est en plein essor. Au championnat du monde de Moscou, plus de 7 millions de dollars ont été distribués. Une médaille d'or individuelle garantit 60, 000$ et une dernière place garantit quand même 4,000$, ce qui est une somme significative pour la Jamaique. Ces avantages financiers poussent de plus en plus de jamaïcains faire carrière dans le domaine sportif. En effet, les athlètes sont des célébrités mais deviennent aussi des modèles et des idoles pour les jeunes comme pour les plus âgés. Certains jamaïcains croient au fait que Bolt peut amener un changement dans la direction du pays.
Bolt, dans une interview, dit d'ailleurs à des journalistes : "I was made to inspire people and to run , and I was given a gift and that's what I do" ; "J'étais fait pour inspirer et pour courir, et on m'a donné un don et c'est ce que je fais" . On peut voir ici la rencontre entre l'inspiration et l'espoir, ce qui résume tout à fait ce que représente le sport pour la Jamaique.
Or, cette vision des choses a aussi un impact négatif sur la population car celle-ci est amenée à croire que la seule façon de sortir de la misère est de faire du sport et elle fera tout pour y exceller, même si pour cela il faut utiliser des produits dopants. Certaines familles, ou même des entraineurs, voulant faire fortune en créant le prochain Usain Bolt, vont forcer de jeunes athlètes à s'administrer des produits dopants.
Les athlètes professionnels Jamaïcains subissent aussi une grande pression. Ils doivent absolument réussir et rendre leur pays fier car toute la population les soutient et croit en eux. Une telle pression peut aussi amener ces athlètes à utiliser des produits illégaux. En effet, en 2013, sept sportifs jamaicains ont été testés positifs, dont Asafa Powell, l'ancien détenteur du record du monde du 100 m et Veronica Campbell-Brown double championne olympique du 200m en 2004 et 2008. Les athlètes ont même été menacés de ne pas participer aux Jeux Olympiques de Rio en 2016 si les prochains contrôles de dopage s'avéraient positifs. Le 12 novembre, Paul Wright, un haut responsable jamaicain de la lutte anti-dopage a même émis des doutes sur la sincerité des efforts de son pays dans le secteur athlétique en disant que les cas de sportifs contrôlés positifs aux tests n'étaient que "la partie émergée de l'iceberg". En revanche, l'AMA (l'agence mondiale anti-dopage) s'est rendue en Jamaïque pour améliorer les programmes de sensibilisation des jeunes face au dopage et mettre en place des contrôles anti-dopage.
Le dopage est donc bel et bien "présent" dans notre société actuelle et son principal objectif est d'assurer la supériorité d'un pays sur un autre. Nous avons pu voir que le sport aujourd'hui a un statut différent dans chaque pays. Pour la Chine, par exemple, le domaine sportif est un nouveau moyen de rivaliser avec la superpuissance américaine. Pour la Jamaïque, le sport est un moyen de dominer un secteur du monde afin de montrer que cette petite île compte et qu'elle peut tenir une place importante dans ce domaine. Au-delà de cet enjeu, c'est aussi, et surtout, un moyen de donner de l'espoir et d'influencer une population pauvre et faible à se battre pour un monde meilleur. Or, cette lutte frénétique pour la puissance amène souvent à la prise de produits illégaux. Cette prise, de nos jours, n'est plus contrôlée par les Etats mais par les individus eux-mêmes. Nous avons aussi pu voir que le sujet du dopage est aujourd'hui un sujet très délicat, et que les résultats extraordinaires obtenus par les athlètes commencent à être de plus en plus difficiles à croire car le dopage est de plus en plus facile à dissimuler.